samedi 7 mars 2009

Quelle nature!






Nous voici arrivés dans l'état de Oaxaca,
dans le sud du Mexique.

Depuis Xalapa, nous sommes partis en stop vers le sud.
Entourée de champs de café, de canne à sucre, de maïs,
avec en point de mire le volcan du Citlaltepetl et sa couronne blanche.

Les montagnes sont verdoyante, la nature luxuriante,
un paradis naturel.

Nous nous sommes embarqués sur des routes avec peu de passage, on le savait,
ça nous laisse le temps de profiter des différents lieux où les gens nous déposent.

Le soir nous arrivons dans un petit village appelé Salto del agua, si je me rappelle bien du nom, héhé,
Aubin parle avec une personne sur son vélo, lui explique notre tour du monde,
et lui demande s'il connaît quelqu'un qui pourrait nous héberger pour la nuit.
Ce jeune homme s'appelle Miguel, après nous avoir demandé une preuve d'identification, et avoir vérifier notre identité,
il nous invite a dormir chez lui, où il habite avec sa mère et son frère.

Le village est peuplé de mares desquelles sortent de l'eau venant de la terre,
de l'eau qui sort tel la lave sort des volcans,
de l'eau qui provient des réserves souterraines.

Le train qui provient du sud passe par un petit peu au-dessus du village,
ce train n'est pas n'importe quel train, il est une route d'immigration,
une route d'espoir pour des milliers de personnes venant des pays d'Amérique centrale, Guatemala, Honduras, El Salvador,
et qui partent avec l'espoir d'atteindre le pays aux billets verts,
et qui pour cela vont passer des heures, des jours, sur le toit de ce train.

Nous repartons le lendemain,
et nous faisons prendre en stop par un jeune de la ville de Tehuacan,
ville de l'état de Puebla,
ville d'un autre monde,
un autre monde comparé à la nature verdoyante qui nous a accompagné les derniers jours.
Nous passons le col qui sépare l'état de Vera Cruz à celui de Puebla,
et la nature change radicalement de visage.

Le vert se change en beige,
les collines luxuriantes se changent en paradis de cactus, de poussière.

Nous voici revenus dans le désert.

Arrivés à Tehuacan Hugo, le jeune qui nous a pris en stop, nous propose de nous héberger,
nous passons la nuit chez lui et découvrons la nature impressionante des environs.

Le lendemain, nous passons dans l'état de Oaxaca,
et attérissons dans le village de Cuicatlan,
petit village producteur de mangue, au milieu d'une réserve naturelle.
Village plein de couleurs.

Vers les 18h nous partons en direction du petit village de Santo Reyes Papalo, un village perché à plus de 2000m, pour lequel nous devrons marcher 23km à la lumière de la lune, nous n'atteindrons pas le village mais nous reposerons dans un village précédent.
La lune nous a accompagné, et ne nous a pas laissé sans lumière.
Le lendemain en arrivant dans le village nous sommes accueillis par un groupe d'une quinzaine d'homme qui nous demande une identification, et veulent à tout pris savoir ce que nous faisons ici.
Santo Reyes Papalo est un village de natifs Américains, qui parlent toujours la langue de leur peuple, et ne se mélangent pas au personnes de l'extérieur.
Aubin a sortis la carte du monde qu'il a eut la bonne idée d'emporter avec lui, et a expliqué a un public curieux, notre petit voyage de vagabond..

Après un repas, et un dépeçage de jeune bélier,
nous sommes repartis en stop pour la vallée.

En ce moment nous sommes héberger par Antonio,
ancien responsable communal en matière d'écologie,
et activiste en faveur du respect de la belle nature qui entoure son lieu de vie.

Nous sommes en route pour encore plein de belles découvertes.

Que le vent souffle.

Seb

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