dimanche 31 mai 2009

Du Belize au Guatemala

















Le mercredi 13 mai, Anne et son fils Skylar arrivent à Ladyville, à quelques km de Belize city, où nous sommes hébergés par Spurge et Sony.
Anne est étudiante de sociologie à Durango, Colorado, aux USA, son fils Skylar est né il y a 3 ans et demi, le père s’en est allé sur d’autres chemins.
Lorsque je lui demande si ça ne lui fait pas peur de voyager avec nous en Amérique Centrale, elle me répond qu’elle a complètement confiance en nous et surtout en la vie…

Elle est prête à voyager comme nous en avons l’habitude, auto-stop, hospitalité, découverte.
Skylar en est-il prêt, à 3 ans se rend-il vraiment compte de ce qui lui arrive ?

Nous prenons la route le jeudi 14 mai, en directions du Guatemala, nous allons quitter le Belize après presque un mois de découverte de ce pays si intéressant, avec ses habitants de toutes les origines, ses beautés, ses problèmes, sa magie.

Lors d’un arrêt remplissage du bide à Georgeville, près de San Ignacio, nous rencontrons David, qui descend de sa charrette pour acheter quelques vivres.
David est Mennonite. Les Mennonites sont un groupe originaires d’Europe, fervents adeptes des mots de la bible, ils ont fui les persécutions et sont partis émigrer en Amérique du Nord au court du 17ème siècle..
Ils refusent les choses inutiles de la société, pas d’usage de l’électricité, ils vivent en communauté, cultivent la terre, font travailler le cheval, et font beaucoup d’enfants…
Depuis le milieu du 20ème siecle, ils font partis du paysage culturel du Belize, et sont les principaux fournisseurs de produits laitiers.

Aubin explique notre voyage à David, et lui demande si nous pouvons rester avec eux pour la nuit. Il accepte sans hésiter, nous sommes accueillis par sa femme et ses deux enfants.
Nous resterons finalement deux nuits, nous sommes nourris comme des rois, il faut en profiter. Nous aidons David à monter une clôture et écoutons sa philosophie de vie.
Chaque bon Mennonite qui se respecte doit être complètement pacifiste, ainsi un Mennonite qui voit sa maison se faire cambrioler laissera le voleur faire, s’il se fait agresser, il se laissera agresser, pas d’agression en retour.

La mère d’Anne est Apache, c’est-à-dire des premiers peuples qui ont peuplé cette terre d’Amérique, son père est Hawaien, d’origine Philippin.
Il y avait comme une sorte de tension, David et sa femme n’adressaient quasiment jamais la parole à Anne, bien que le langage commun soit l’Anglais, ils s’adressaient plutôt à nous en tans qu’intermédiaires.
Etrange.
En parlant avec David nous avons bien senti que chaque humain n’était pas accepté comme un frère ; ceux qui acceptaient Jésus Christ comme leur sauveur, et qui suivaient la voix du Mennonite si, les autres, pas vraiment, encore moins ceux qui n’avaient pas la bonne couleur de peau.
Anne n’avait elle pas les bonnes origines ? Selon eux avait-elle péché de mettre au monde un enfant hors mariage ?
Tolérance ?
Fraternité ?
Amour ?

Le 16 mai, nous traversons la frontière, et arrivons au Guatemala, nouveau pays, retour à l’Espagnol, nouvelle histoire nationale, entre autre celle d’une guerre civile qui aura été sanglante, et dont les histoires nous serons comptés petit à petit.
Nous arrivons à Ixlu, petit village sur la route des ruines de Tikal.
Après avoir frappé à une porte et avoir reçu une réponse négative, un homme à vélo nous demande si nous cherchons un hôtel pour la nuit, nous lui comptons notre manière de voyager et il nous offre de planter la tente dans son jardin.

Le lendemain nous partons le pouce en l’air pour les ruines de Tikal, soi-disant l’une des plus grande citée Maya.
Impressionnant !
Des temples prêts à percer le ciel s’il ose se rapprocher un peu trop de la terre ; surplombant la jungle pour voir à l’infini, une folie des grandeurs presque digne de nos gratte-ciel modernes, à quelques mètres près !
Au milieu de cette ville de pierre, des singes sautent d’arbres en arbres, des animaux remuent la terre de leur long museau, des oiseaux pleins de couleurs chantent en choeur.

Nous repassons une nuit chez la famille qui nous a accueilli la nuit d’avant, puis partons en directions de la capitale, à une bonne dizaine d’heure en direction du sud.

Dans la ville de Santa Elena, après avoir laissé passer l’orage, nous sommes pris en stop par un général de l’armée Guatémaltèque, dans son 4x4 flambant neuf, avec son accompagnant armé à sa droite.
Il nous amène jusqu’à la base où il séjourne, nous offre le souper, et nous offre même l’hospitalité dans la prochaine base, à quelques 20 min de route.
Un convoi est décroché spécialement pour nous, un pick-up, avec 4 hommes armé à l’arrière, nous accompagne à notre lieu de repos de la journée, je ne pensais pas que l’on avait tans besoin de sécurité !

Le lendemain, un autre convoi vient nous rechercher et nous amène dans la base où séjourne les colonels, nous prenons le petit déjeuner, le déjeuner, nous baignons dans la rivière, tout cela dans la plus complète sécurité.

Dans l’après-midi, un convoi qui se rend à une centaine de Km au sud nous offre le trajet, nous quittons le monde fermé et sécurisé des militaires et retournons dans le monde qui nous convient, celui de la confiance.

L’homme se sent si puissant avec un objet qui lui donne la possibilité de retirer la vie.

Les militaires nous déposent dans un petit village Maya, et reprennent leur route.
Nous pouvons sentir la peur dans le visage des gens, nous ne sommes pourtant pas si effrayant, surtout avec un enfant en train de dormir dans les bras de sa maman.
Aubin va parler avec un groupe de personnes, leur explique notre voyage, ils ont du mal à comprendre, mais nous laissent finalement planter la tente devant l’église.
Ce que nous comprendrons plus tard c’est que durant la guerre civil qui s’est terminée en 1996, l’armée venait dans les petits villages Mayas et tuait les hommes, sous prétexte qu’ils pouvaient faire partie de la guérilla.
Cette guérilla qui se battait contre un gouvernement qui défendait les intérêts des grands proriétaires, et laissaient les droits des peuples indigènes sur la touche.

Et nous voici qui arrivons avec notre bonne conscience, à l’arrière d’un pick-up rempli de militaires armés.

Nous installons notre campement en face de l’église, un groupe d’enfant vient nous observer, ébahis de voir ces étrangers qui ne ressemblent à rien dont ils ait l’habitude.
Ils observent chacun de nous mouvements, lisent le mouvement de nos lèvres, tentent de capter nos réactions. Ils rigolent entre eux, partent en courant lorsque nous tentons de les approcher. Une fille un peu plus téméraire entame le dialogue avec nous.

L’église se trouve juste à côté de l’école, le lendemain vers 7h30, juste avant d’aller se remplir le cerveau de savoir, une trentaine d’enfants vient se poster en face de nous, et comme hier, nous observent vivre.


Skylar est tombé légèrement malade, il a eu la diarrhée, et un peu de fièvre, cela fait quelques jours qu’il demande quand est-ce qu’ils vont rentrer à la maison, sa Mami lui manque, Anne commence à être fatiguée. Elle prend la décision de retourner dans le Colorado.

Nous partons pour la capitale, le jeudi 21 mai, Anne et Skylar montent dans l’avion, direction la maison.

Cela aura été bien intéressant de voyager tous ensemble, sûrement très fatiguant pour Anne.
Nous avons essayé de suivre le rythme de Skylar, mais il s’est vite habitué à se coucher tôt et se lever tôt, il a dormi très facilement dans tout type d’environnement, et est devenu moins capricieux, malgré tout il est normal qu’il soit déboussolé de ne plus avoir son environnement normal.

Nous sommes accueillis dans la capitale par Florence, que nous avons rencontré grâce à couchsurfing, une Française professeur d’Anglais dans un lycée Français, qui gratte la basse et a la manière de goûter le cacao.
Elle nous accueille deux nuits, et décide de venir voyager avec nous le temps de son week-end.
Nous partons tous les trois en stop pour la ville de Chichicastenango, au nord-ouest de la capitale, une ville qui parle le K’iche, une des langues Maya, et dont les habitants sont à 95% indigènes, une ville qui reçoit énormément de touristes chaque jeudi et dimanche pour son marché de l’artisanat.
Nous demandons l’hospitalité à une famille, qui nous ouvre la porte. La femme nous accueille et nous dit que nous pouvons poser nos matelas sur le sol, dans la cour.
Nous partons manger un coup, et lorsque nous revenons, la même femme nous demande combien nous comptons payer pour la nuit.
Après avoir expliqué que selon les principes de notre voyage, nous ne pouvons payer pour le sommeil, nous prenons nos sacs et retournons dans la rue.
Nous trouvons finalement quelqu’un qui nous donne un sol pour mettre nos matelas.
Dans une ville touristique, l’argent se fait moteur de relation.

Florence repart vers la capitale, on se sera bien marré, bonne chenapante vagabonde madame Professeure ! Aussi folle que nous !!!

Nous partons pour le lac Atitlan, à 1650 m d’alt, entouré de volcans, ses eaux bleu foncé, ce lac fait rêver ceux qui l’admirent.

Nous passons une nuit à San Pedro où nous rejoignons Austin, un ami des USA rencontré durant le trip en vélo.
Puis nous partons pour Santiago Atitlan, sur les bords du lac, ou un ami de Florence nous a dit que nous pourrions certainement rester chez un ami à lui, cet ami c’est Juan,
Juan nous accueille dans sa demeure, une maison partagée entre plusieurs ménages de la même famille. Juan, sa femme, Dolores et leur fille de 3 ans vivent dans une pièce, la cuisine est à l’extérieur, on cuisine au feu, les toilettes et la douche sont à l’extérieur.
Nous partageons la pièce commune.

Juan est agriculteur, il possède quelques parcelles sur lesquelles il fait pousser du mais, des haricots noirs, et du café.
Dans ce village Maya Tz’utujil, tout le monde parle la langue de leurs ancêtres, les femmes portent la robe et le haut traditionnels, les hommes portent le pantalon, pas mal de gens ne parlent pas l’Espagnol, car ils n’ont pu aller à l’école.
Jusqu’à l’année dernière, l’école, même primaire, était payante au Guatemala, maintenant les enfants de familles qui manquent de moyen, ont enfin accès à l’éducation.

Juan fait partie du peu de personnes qui a pu apprendre, vers l’âge de trente ans, ce qu’il aurait dû apprendre à l’école, il maîtrise maintenant bien l’Espagnol et a des notions dans pas mal de domaines.
Sa femme, qui a 26 ans, vient juste de commencer à étudier ce qu’elle aurait dû étudier dans son enfance.

Durant la guerre civile, des centaines de personnes ont été tuées par l’armée dans le village de Santiago Atitlan, entre autres en 1990 lors d’une marche pacifiste de protestation face aux militaires, qui se sont mis à tirer dans la foule, et ont mis fin à la vie de 14 personnes.
Après cet incident, et l’assassinat d’un pasteur Américain, la presse internationale s’est saisie du sujet, et l’armée a dû quitter le village sous les pressions internationales.
Comme quoi l’avis international compte, et l’avis de ceux qui subissent compte peu.

Lors d’une matinée, nous aidons Juan à mettre le compost sur ses plants de mais, il cultive biologique, et utilise comme engrais naturel, la peau des grains de café, le caca de la vache, et celui du poulet.
D’anciens membres de la guérilla, qui ont pour la plupart vécu pendant plus d’une dizaine d’année dans la montagne, ou même ont du émigrer au Mexique ou au Nicaragua, pour échapper à la folie meurtrière de l’armée, ont crée, après les accorts de paix de 1996, une coopérative de producteurs de café dans laquelle Juan va entrer prochainement, pour essayer d’éviter au maximum les intermédiaires, et ainsi avoir un revenu correct de leur travail.

Nous avons passé 3 jours intenses en apprentissage avec Juan et sa famille.

Nous avons également grimpé le volcan Atitlan, à 3500m d’alt, une montée dure dure, mais la vue et le chemin en valaient la peine.

Nous sommes rentrés jeudi à Guatemala city, hier, vendredi 30 mai, nous sommes allés au volcan Pacaya, un volcan encore actif, duquel sort de la lave, non pas avec violence, mais calmement, avec la force sage du feu.
Incroyable sensation que d’être face à de la lave.

J’écourte le réçit car il faut se préparer à aller se coucher, demain nous partons pour un nouveau pays, le Salvador.
Aubin repart jeudi, il remonte vers le Mexique, duquel il prendra un avion pour revenir en France.
Je vais continuer à suivre le chemin jusqu’au Panama.

Je vous souhaite de suivre aussi votre chemin, avec confiance...

Seb

jeudi 14 mai 2009

Nouvelles photos Mexique

Nous venons d'ajouter un diaporama sur le voyage au Mexique,
sur la gauche de la page,
cliquez dessus pour l'agrandir.

Seb

mercredi 13 mai 2009

Garifunas








Des groupes d’êtres humains ont pensé qu’ils pouvaient utiliser d’autres êtres humains, qu’ils pouvaient s’en servir comme l’on se sert d’un objet, qu’ils pouvaient les priver de toute liberté, donner à leur vie un unique sens de servitude, en bref certains êtres humains ont pensé qu’ils pouvaient retirer l’essence de l’être humain, à d’autres êtres humain.

La France, la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal, entre autres, ont été des pays esclavagistes, ne l’oublions pas, ces pays ont amené par la force des millions d’êtres humains de la terre d’Afrique, à la terre d’Amérique pour les exploiter.


Nous sommes partis, Aubin et moi, le lundi 27 avril pour le village de Dangriga, au sud de Belize city, village sur la côte de la mer des Caraïbe, qui abrite une des plus grande communauté Garifuna du Belize.

Les Garifunas sont un peuple originaire d’Afrique, le bateau qui les déportait sur la terre d’Amérique s’échoua. Ils ne furent ainsi jamais victimes de l’esclavage, il vivaient sur l’île de St Vincent, dans les Caraîbes et furent obligé par les Britanniques en 1797 de partir en direction de l’Ouest sur les côtes de l’actuel Honduras, Guatemala, et Belize.

Les Garifunas ont lutté pour conserver au maximum leurs traditions ancestrales.
Ils parlent toujours un langage venu de leurs origines, que les jeunes délaissent petit à petit, au profit du créole.
Dans les traditions, un ménage Garifuna est auto-suffisant, l’homme pêche et construit sa maison et son bateau, la femme tiens la maison et s’occupe de l’agriculture.

Le lundi soir nous dormons à Belmopan, la dernière personne qui nous prend en stop nous laisse dormir chez elle.

Le lendemain, on part de bonne heure, avec un pouce tout frais, en route pour Dangriga. On rencontre un autre chenapan, Thurmon, qui est aussi en train de faire du stop pour Dangriga, du coup on allie nos forces et lève nos pouces en cœur.

Une personne qui nous a pris en stop à la sortie de Belize city nous a donné le contact d’un ami à lui qui vit à Dangriga, un « rasta man ».
Nous allons donc voir cet homme, Henry Moss, qui se fait appeler Ranch, car comme il nous l’explique, « Henry Moss, c’est mon nom d’esclave. »

Ranch vit seul dans une vieille maison de bois, dressée fière sur pilotis pour défier les vagues de la mer fâchée, qui lors d’ouragan inonde les environs.
Au pied de sa maison, sa nourriture, son énergie, son jardin dont il prend soin avec un amour sans faille.
Sur la partie gauche du jardin, quelques arbres fruitiers, manguiers, cachoutiers, quelques arbres médicinaux, un puit, « creusé juste au bon endroit pour qu’il ne s’assèche jamais », la cuisine, une vieille table en bois, organisée au mieux possible, un banc, un hamac, et surtout, le feu, source de lumière, de flammes dansantes, et objet de cuisson pour ses voisins les fruits et légumes.

Comme vous avez dû le comprendre, pas d’eau courante, pas d’électricité, pas de gaz, on utilise ce que la terre veut bien nous donner naturellement.

Ranch accepte de nous accueillir, il nous donne un espace dans sa maison dénuée de choses inutiles, où nous pouvons installer nos matelas gonflables, et notre moustiquaire, objet indispensable tant les moustiques et les sandflies (mouche de sable) sont avides de notre sang exotique. Nous dormons avec près de nous, sous une couche de poussière, les regards bienveillants de Bob Marley et de l’ancien empereur d’Ethiopie, Hailesselacié, prophète selon les rastafaris.

Notre principale occupation de ces 5 jours passés à Dangriga, arroser le jardin, cuisiner, manger, écouter.
Notre hôte est un jardinier amoureux de ces plantes, un grand cuisinier, musicien, danseur, chanteur Garifuna, et un grand parleur également, il n’a pas la langue dans son sac.

Nous faisons nous-même nos récipients du séjour, une courge ronde, séchée, coupée en deux et vidée de son contenu qui se transforme en bol.

Quasiment toute la nourriture est à base de coco, pour la plupart râpée sur ces planches à couper, incrustée de petites pierres ; auxquelles sont rajouté de l’eau, et pressé, pour en sortir le lait, huuuumm, délicieux.
Enormément de bananes et de yuka, ces racines marrons qui ressemblent à des patates douces.
Quasiment tout ce que l’on mange sort fraîchement du jardin, que demander de mieux ?

Une chose assez étrange au Belize, le lycée est payant.
Résultat : des familles ne peuvent même pas donner leurs enfants la possibilité d’avoir le bac.

Lorsque nous rencontrons des gens à Dangriga, quasi constamment ces personnes sont intéressées par notre argent, mais que dire, lorsque le niveau de vie dans notre pays est tellement plus élevé qu’ici.
C’est énervant pour nous, car quel être humain aime la sensation d’être considéré comme un portefeuille sur patte.
Nous vivons dans une société où la consommation a largement dépassé l’utile, et ce besoin de consommation excessive, appuyée par la télévision, se fait mondial.
Beaucoup de facteurs sont à prendre en compte, et je ne veux pas faire une dissertation sur le sujet, mais lorsque la télé fait office d’exemple dans un ménage, et que l’inégalité sociale fait loi, il ne peut en résulter que de l’envie et de la jalousie chez les plus démunis.

Le soir du samedi 2 mai, plus d’une semaine après la mort d’un proche de Ranch, nous sommes allés à une fête en l’honneur du défunt.
De la nourriture, de la boisson, des gens qui dansent, qui chantent, qui jouent de la musique.
Aucun esprit de tristesse, on fait la fête car « Il est passé dans un autre monde ».
Quelle force se dégage de cette musique, les hommes sont aux djembes et aux maracas, les femmes chantent et les défient en venant danser devant eux, dans des mouvements de hanches puissants.

Nous sommes repartis dimanche 3 mai au matin, pour revenir vers Belize city.

Cécile s’en est allée pour Cancun ce matin, elle rentre dans les montagnes du Colorado demain, voir l’effet du printemps.

On aura voyagé ensemble pendant un bon moment maintenant, elle est devenue une vrai chenapante vagabonds.

Que le vent l’emporte encore.

Nous sommes tous frères et sœur.

mercredi 6 mai 2009

Nouvelles vidéos

Nous venons de mettre des nouvelles vidéos sur notre page youtube:
http://www.youtube.com/user/chenapansvagabonds