dimanche 28 septembre 2008

Vancouver island

Pourquoi cette grosse ile a le nom d'une ville?
Qui a decide de lui donne ce nom, et qui a decide de donner le nom a cette ville?

Certainement pas les peuples qui l'habitaient deja depuis des centaines d'annees, qui connaissaient cette
terre, qui apprenaient a la respecter, a prendre ce qu'elle voulaient bien leur donner.

Certaines personnes sont arrivees, et par la force ont dit: cette terre est notre!

Comment la Terre peut-elle appartenir a qui que ce soit?

Nous sommes dans la petite ville de Nanaimo depuis hier, a l'ouest de Vancouver, sur la grande ile de Vancouver island.
Dans quelques minutes nous allons partir faire du stop pour rejoindre Campbell River, quelques 200 km plus au nord, ou se trouve l'ami d'un ami.

La langue de mer qui separe Vancouver island et le continent est en ce moment le theatre d'un deplacement magique, la migration des baleines.

Que vos yeux petillent.

Seb

samedi 27 septembre 2008

Bonjour Canada

Bonjour Canada,

Les quelques jours derniers ont été intéressants,
après avoir quitté Portland, une ville de 500 000 habitants, au mouvement prenant, que nous n’avons pu que brièvement sentir, et non pas réellement découvrir ;
Nous avons ensuite longé la Columbia river jusqu’à son embouchure, au niveau de cette jolie ville d’Astoria, avec ses vieux édifices façon découverte du grand West.

Ce jour là, nous arrivons dans l’état de Washington, dernier état américain avant le Canada,
état aux forêts immenses, qui soi-disant restent verte tout au long de l’année, les vents du Pacifique ne permettent pas à la température de trop descendre, et ses nuages apportent un taux d’humidité exceptionnel.

Nous sommes arrivés trop tard pour frapper aux portes des gens et demander l’hospitalité, nous essayons de ne pas effrayer nos hôtes potentiels.
Du coup nous avons arrêté la voiture au bord de l’embouchure de la Columbia river dans un petit chemin peu fréquenté, et dormis à l’arrière du 4x4 accompagnés des larmes d’un ciel qui semble pleurer assez souvent.

Notre prochaine étape, est ce qui est appelé ici les “rain forest“, forêts humides qui reçoivent un taux d’humidité proche d’une forêt tropicale.
Le soir du lundi, nous demandons l’hospitalité à la tribu des indiens Quinault, qui nous laissent poser nos matelas gonflables sur le sol de leur salle de gym.
Mike nous montre quelques-unes des pirogues traditionnelles, nous donne même une pagaie qu’il a lui même confectionné, et un ami à lui nous fait goûter de la viande d’ours séchée, bien bon!

Notre but du mardi 23 septembre 2008, partir de la base de ce chemin de randonnée, et en chantant “un kilomètre à pied, ça use, ça use,…“ parcourir les 32 miles (un peu plus de 50km) aller-retour qui nous séparent des glaciers du mont Olympus.

Nous sommes entourés d’une végétation dense, humide, les arbres sont couverts de mousse, les fougères laissent dégouliner leurs gros doigts verts.
Nous longeons une rivière dont la chanson a le don de bien accompagner l’effort.
Nous avons quitté la voiture vers 10h15, à 16h30 seulement nous apercevons les glaciers, des grosses larmes de double crèmes bavent de ces sommets qui culminent seulement à 2000m d’altitude.
Nous avons pris bcp plus de temps que ce que nous pensions pour atteindre notre but, que nous n’avons finalement pas vraiment atteint, puisqu’il nous reste encore 1km avant le but final, c’est pas grave, il nous faut rentrer.
Nous sommes finalement de retour vers 23h30 à la voiture, complètement exténués, je suis plein d’ampoules et de mal aux jambes, et avec une seule envie, faire dodo.
Sur le chemin du retour, nous avons croisé un wapiti, impressionnant avec ses grands bois, qui nous a barré le passage pendant un moment puis, effrayé par le son féroce d’Aubin, a daigné nous laisser poursuivre notre chevauchée.
Les dernières heures à l’éclairage de la lampe frontale ont été dures, heureusement qu’il était relativement facile de rester sur le chemin.
On s’est sûrement surestimé lors de cette journée intense.
Lorsque l’on marche en canard lors des deux jours qui suivent, cela signifie généralement qu’on est allé un peu trop loin, ça nous servira de leçon.

Après avoir dormis dans la voiture et s’êtres réveillés dans un piteux état, nous voilà partis pour le Canada, notre but est de passer la frontière dans la soirée.
Nous longeons forêts, lacs, Océan, passons du vert au gris, au bleu, au jaune, et finalement au noir lorsque la nuit pointe le bout de son nez.

La douanière canadienne semble avoir aimé notre histoire de globe trotteur, elle quitte sa cabane ou elle s’occupe des premiers contrôles, pour venir s’installer au comptoir et finaliser elle-même notre obtention de visa qui sera d’une durée de 6 mois. Merci Mme la douanière.

Nous avons trouvé grâce à couchsurfing.com des gens qui vont nous accueillir à Vancouver, quelle bonne sensation de savoir qu’on va enfin pouvoir prendre une douche.
On ne devait pas sentir très bon à la douane.

La prochaine étape : se rendre sur Vancouver Island, une grosse île à l’ouest de Vancouver,
Puis revenir sur Vancouver, récupérer la voiture que nous allons laisser à nos hôtes, et revenir aux USA, à Seattle pour la revendre.
Ensuite, remonter au Canada et traverser le Canada en stop.
Ce sont les prochains plans, qui comme d’hab, sont sujets à être chamboulés.

Que l’Autan vous emporte.
Ponant s’en vante.

Futilité

Seb

lundi 22 septembre 2008

Bientôt le Canada

Bijour

nous voilà dans l'état de Washington.
Tout près du Canada.

Plus que 4 jours pour sortir des USA.

Nous sommes entourés de belles forêts qui commencent à nous laisser entrevoir des couleurs de feu, juste un tout petit peu...

Si vous connaissez des gens qui habitent Vancouver, ou Seattle
et qui voudraient nous héberger,
svp faites le nous savoir.

Vive porcinet
Seb

dimanche 21 septembre 2008

Nouvelles photos

Voilà des nouvelles photos du trip.
Sur votre droite, sous le nom: San Francisco-Vancouver.
N'oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir.

vendredi 19 septembre 2008

Les dents de la mer



Bien le bonjour,

Hier avec notre carrosse nous sommes arrivés dans ce que les Européens qui ont cru devenir maîtres de cette terre ont nommé l’état de l’Oregon.
Dans la journée, nous avons visité le parc national des Redwods, ces arbres immenses, qui atteignent plus de 100m de hauteur, ce sont apparemment les plus grands arbres du monde.
La forêt dans laquelle nous nous sommes baladé pour observer ces rois de la grande verte, est d’une densité et d’une humidité à en faire s’enrhumer un manchot empereur…

Avant-hier nous avons contacté des gens via le site internet couchsurfing, site sur lequel les voyageurs peuvent entrer en contact avec des gens qui leur proposent l’hospitalité.
Allez jeter un petit coup d’œil sur ce site ; ça en vaut la peine si l’on a envie de voyager moins cher et de rencontrer réellement des gens du coin dans lequel on s’embarque ;
Et de l’autre côté, vous pouvez ouvrir votre porte à des voyageurs plein d’histoires étonnantes.

Aujourd’hui nous continuons à longer la merveilleuse côte de l’éternel Pacifique.
Sa côte est peuplée de grandes dents, roches noires formées par le recul de la terre.
Cette Terre en voulant s’éloigner de son ami de toujours Mr l’Océan, lui a laissé quelques miettes.

Aujourd’hui, même le soleil a voulu nous émerveiller.

Que le vent vous porte.

Sébastien

mercredi 17 septembre 2008

Nouvelles vidéos

Il y a des nouvelles vidéos sur youtube,
Aubin a mis pas mal de vidéos de son voyage a travers les USA.

Mots-clés: chenapans vagabonds

lundi 15 septembre 2008

Au revoir ville de brouillard

Nous voilà partis dans un nouveau style de voyage que nous n’avions pas encore expérimenté jusqu’ici, le voyage avec une date limite à ne surtout pas dépasser sous risque de fessée.
Le visa américain d’Aubin expire le 26 septembre, du coup nous voilà obligés de passer du côté Canadien sous peu.
Aubin a bien fait une tentative d’extension de visa auprès des douanes, mais ils n’ont pas été très coopérants.

Du coup on s’est mis en boite dans le quatre roues motrice qu’Aubin à reçu en cadeau à Key West, et on va brûler de l’essence jusqu’au prochain pays.

On a passé dans l’après-midi ce pont qu’on appelle la porte dorée (golden gate bridge), pour s’embarquer sur la route california 1 qui serpente le long de la côte du Pacifique,
Entre les forêts d’eucalyptus et de chênes.

Hier dès que le soleil commençait à s’approcher de l’horizon, on s’est mis à frapper à quelques portes de maisons du petit village de Point Reyes station, pour leur demander si on pouvait planter notre tente dans leur jardin.
On est tombé sur Trice et Ringdon, qui nous ont directement dit qu’ils avaient une maisonnette dans le fond de leur jardin dans laquelle se trouvait deux lits, qui nous iraient parfaitement bien…
Ils nous ont même offerts un petit moment de détente dans leur jacuzzi extérieur,
puis un bon repas avec légumes bio frais venus directement du jardin.
Les deux sont retraités, et Ringdon est un passionné d’oiseaux, il part régulièrement dans les quatre coin du monde pour observer les oiseaux.

C’est beau les cadeaux que la vie peut faire.

Paix

mardi 9 septembre 2008

La terre de l'autre côté de l'océan


C'était la plus longue journée que mes yeux tout frais ont eu l'occasion d'admirer jusqu'alors.
Je me suis mis à tourner avec le soleil,
il nous a suivit puis nous a dépassé et a enfin réussi à échapper à nos yeux contemplatifs.
Presque 24h de soleil grâce au décalage horaire, c'est à croire s'il n'aurait finalement pas décidé de ne plus nous abandonner.

Et puis c'est le retour dans cette ville où le brouillard essaye toujours de voler la vedette au soleil.
San Francisco c'est un micro climat bien particulier,
jamais vraiment chaud, jamais vraiment froid.
San Francisco est un péninsule peuplée de collines,
c'est la porte qui s'ouvre sur la baie de San Francisco, et qui ouvre ensuite le passage sur la grande vallée californienne, comme un grand entonnoir
qui reçoit les vents frais venu du Pacifique, et surtout les nuages bas qui s'accrochent sur les multiples collines que comptent la ville.
Ce beau mélange s'attelle à faire de cette ville un lieu privilégié pour tout ceux qui veulent se lancer dans le business de pull.

San Francisco compte énormément de personnes qui s'engagent à faire de ce monde un monde nouveau, bcp plus axé sur le développement durable, l'emploi des énergie renouvelables, bien sur, rien n'est parfais, tous les problèmes du monde ne seront pas réglés uniquement grâce à ce genre de mode de vie plus respectueux de l'environnement,
mais au moins, cela montre que même sur le territoire du pays le plus pollueur de cette belle planète, bcp de gens se soucient du monde qui les entourent.
Je trouve cela très encourageant.

Un petit exemple,
à San Francisco, pas mal de gens roulent désormais à l'huile de friture usagée.

Chaque moteur diesel a la possibilité de rouler à l'huile de friture,
intéressant pour notre chère France où la grande majorité des véhicules utilise ce carburant.
Il suffit du simple ajout d'une pièce dont je ne connais pas encore la nature (je me renseignerai prochainement),
pour que votre véhicule diesel puisse rouler à l'huile de friture, le coût de cette pièce est de 700 euros à San Francisco.

Ensuite il suffit d'aller débarrasser les restaurant de leurs fritures usagées, chose qui leur coûte normalement de l'argent,
un simple échange qui arrange les deux partis, et qui aide à ne plus être dépendant du grand or noir.

Belle nouvelle.
Je vais me renseigner un peu plus, faire une petite vidéo sur youtube.
Je vous tiendrai informé.
Si vous êtes intéressés faites le moi savoir.

Sur ce, j'ai des découvertes à faire, et des nouvelles personnes à rencontrer.

Au fait j'ai mis les photos de la fin du trip à vélo sur le blog (oubliez pas de cliquer dessus pour les agrandir):
chenapansvagabonds.blogspot.com
Il y en a des vraiment magnifique,
les endroits que j'ai traversé était tellement merveilleux.

Il y a aussi pas mal de nouvelle vidéos sur youtube,
mots clés: chenapans vagabonds
dont celles d'Aubin avec sa grosse barbe...

Que le soleil fasse croître la pilosité de vos avant-bras.

Inspiration
Silence

Seb